quatre jours près de la mer comme dans une église.
Seul avec les dieux, avec leur absence. La pression de leurs mains invisibles sur mes épaules. Seul à comparaître devant le bleu. Dans le grand dimanche de la mer. Buvant l'espace comme un ivrogne. Des goulées d'angoisse et de croyance. Désireux d'ajouter encore du ciel au ciel et de l'eau salée à la mer. Pleurant, baigné d'abîmes.
Carnet d'un éphémère. Jean Michel Maulpoix.
extrait de la série : Les déferlantes, 29 décembre 2011. Stella-Plage