Saint Aubin, 28 mai 2012. 21h03
Andrea s'attarde un moment et les regarde travailler, on entend à peine le bruit de leurs pas, la mer sommeille, la montagne somnole et le silence règne dans le ciel, personne n'y est encore éveillé, évidemment, il est à peine trois heures et Bárður prend une résolution subite, il retourne encore une fois à l'intérieur du baraquement. Andrea secoue la tête et affiche un vague sourire, elle sait qu'il se tient dans l'escalier, qu'il se hisse jusqu'à son lit, qu'il ouvre le Paradis perdu et lit les vers qu'il a l'intention de se rappeler et de réciter pour lui même pendant l'attente,
s'en vient le soir.
Qui pose sa capuche
entre Ciel et Terre, Jón Kalman Stefánsson