Les Plombs du Cantal, 19 août 2007
Là-haut, la vie est frugale,
on finit tout, on n’achète presque rien.
Le pain dur est gardé pour la soupe du soir.
Dans la nature, l’oubli de soi est plus facile,
on va le matin aux champignons,
on s’assied pour casser la croûte,
on a ramassé un kilo de cèpes,
voilà.
On refait une clôture, on est dans le présent.
Or, être dans le présent est la condition de la paix intérieure.