Lucas Cranach l'Ancien, La Mélancolie,
Allermagne, 1532.
Hans Holbein l'Ancien, Portrait de femme,
Allemagne, 1524.
Le retable d'Issenheim ( 1512- 1516 ) - Mathias Grünewald
Exécuté pour l'église de la commanderie
des Antonins d'Issenheim, chanoines hospitaliers qui accueillaient malades et pèlerins venus vénérer Saint Antoine, ce retable est le chef-d'oeuvre du musée d'UnterLinden. Présenté dans son lieu
d'origine, il avait une fonction thaumaturgique : les malades priaient devant le polyptyque dans l'attente d'un miracle.
D’horribles démons attaquent Saint-Antoine, réputé pour son pouvoir de guérisseur des corps et des âmes. Il
est à terre, on lui arrache son manteau qu’il suffisait de toucher pour être guéri. Le combat semble perdu. Mais dans le ciel, une lumière apparaît : on peut garder espoir.
En bas à gauche, une étrange figure
apparaît. Elle semble porter toutes les maladies de la terre.
On soignait dans le couvent hôpital d'Issenheim une terrible maladie : "le mal des ardents" ou "feu saint Antoine".
Le feu était le nom donné au Moyen-Age à toutes les maladies qui se voyaient sur la
peau : boutons, plaies, ulcères...
Mathias Grünewald - Retable d'Issenheim : le concert des anges . à gauche, en vert
:l'ange déchu.